Le samedi 16 avril, à peine 48 heures après que le QG de guerre US/OTAN/Israël eut réussi à faire couler le navire amiral de la flotte de la mer Noire russe, Moskva à quelque 200 km du port ukrainien d’Odessa, et ce, d’après la version quelque peu curieuse du Pentagone , à l’aide seulement d’un double tir de missile antinavires ukrainien Neptune aidé par des drones « Bayraktar », quitte à étendre à la mer, la guerre qu’il a perdue au sol après la chute de Marioupol, l’US Amy a fait publier une vidéo bien haut en couleur mettant en scène un exercice militaire d’envergue à al-Tanf, cette garnison où quelque 900 officiers US continuent à former et à armer les terroristes daechistes des camps d’al-Hol et de Ghouiran à Hassaké (nord est) avant de les envoyer, non plus trop dans le désert de « Badiya » à Homs ou vers les frontières irakiennes puisque le projet d’une résurrection de Daech prôné par les stratèges de Biden a visiblement échoué mais bel et bien vers l’Ukraine . Certes, des manœuvres conjointes avec les terroristes de Maghawir al-Thura ou les miliciens des FDS qui servent de bouclier à ses forces et ses convois logistiques et souvent bourré de pétrole de contrebande syrien, l’US Army ne cesse d’en mener mais cette manœuvre datée du 16 avril sortait de l’ornière. Et comment ?
Il y a d’abord ce curieux communiqué du CentCom qui a précédé cette manœuvre de deux jours lequel communiqué a l’air d’un « erratum » puisque les Yankee y reviennent pour corriger de fausses informations qu’ils avaient eux-mêmes communiquées : Ainsi revenant sur une attaque du 7 avril visant leur principale garnison illégale à Deir ez-Zor, à savoir al-Omar , ils se corrigent pour reconnaître primo, un bilan de « quatre » et non pas de « deux » GI’s blessés comme annoncé précédemment, secundo, pour relever un « modus operandi » des « assaillants » parfaitement nouveau qui aurait consisté « non pas à lancer des roquettes tactiques ou drones ni même une combinaison de ces deux contre la base », ce que l’armée US qualifie de « tirs indirects » mais à « faire carrément une opération d’infiltration » pour pénétrer jusqu’aux parties les mieux protégées d’al-Omar soit les entrepôts d’armes et de munition régulièrement chargées mais aussi les dortoirs de soldats pour « y déposer de l’explosif « et ce, en bonne quantité puisqu’un bilan de 4 blessés US «atteints de commotion cérébrale » signifie dans le jargon US 4 morts.
Mais une opération commando en pleine al-Omar, l’une des bases les mieux fortifiées US dans la région ne serait-ce pour cette grosse partie des 30 millions de barils de pétrole syrien qui y détournait chaque année et ce depuis six ans, est-ce une promenade de santé ? Avouons que le Pentagone n’en revient pas lui-même non plus puisqu’il affirme que « l’enquête va se poursuivre » et que « le résultat en sera publié progressivement ». Mais que s’est-il passé réellement ce 7 avril à al-Omar pour provoquer autant de panique dans les rangs US au point de pousser l’US Army à changer de version puis à organiser un exercice d’envergure à al-Tanf ?
Mais y a-t-il réellement des robots de combat qui commencent à sortir des arsenaux de la Résistance en Syrie orientale ? Les observateurs n’écartent aucune possibilité dans la mesure où des robots militaires, la Résistance en dispose et en dispose de plus beaux.
Le robot militaire « Nazir », doté d’un engin à propulsion électrique, multi-fionction et d’une mobilité impressionnante, que ce soit dans les plaines ou sur des terrains accidentés. C’est un engin propre aux opérations commandos. Certes ce n’est pas avec sa mitrailleuse de 7,62 mm qu’il a fait sauter les entrepôts d’armes et de munition des yankees ou leur dortoir mais peut-être à l’aide de ses deux missiles anti-blindés auxquels s’ajoutent deux autres missiles antihélico et le tout intégrées à l’intérieur de la caisse. Surtout que Nazir est quasi furtif puisque il profite d’un moteur à propulsion électrique sans bruit ni radiation qui assure une certaine furtivité à quoi s’ajoute un système de reconnaissance optique pour la localisation et le tir, de jour comme de nuit et même dans les conditions météorologiques défavorables. Puis d’une portée de 2 km, il est capable de camouflage par des grenades fumigènes installées sur la caisse.
Vidéo: l'exercice militaire conjoint US/Maghawir al-Thura à al-Tanf, 16 avril en Syrie centre/Youtube
La tactique courante consiste à déployer un réseau de plusieurs robots Heydar à des distances déterminées, avant de les activer après l’observation et la localisation des cibles envisagées. Cette « unité de robots militaires » a une performance opérationnelle multifacette puisque jouissant d’une grande liberté d’action et d’une grande capacité de vision. Et là où il devrait surtout intéresser les Yankee c’est quand ils sauront qu’il est propre à mener des opérations kamikazes, antipersonnel anti-blindé ou servir de pièges explosifs. Est-ce en se trouvant face à ce genre de nouveauté que le Pentagone est sorti de ses gonds en exerçant pour la première fois depuis une belle lurette ses F-16 en plein al-Tanf ? Probablement.
Aussi ce retour pourrait bien le tenter surtout que la guerre contre la Russie se promet d’être longue et que l’axe US/OTAN a de bons espoirs de voir la Russie lâcher Damas. Si c’est cela le plan Kurilla pour se maintenir en Syrie orientale, qu’il aille alors feuilleter The Guardien du 12 avril. Le journal de sa Majesté y prétend avoir eu vent d’un réseau de trafic de RPG, de missiles anti-chars « irakiens » que la Résistance irakienne aurait envoyé à la Russie par Iran interposé et qu’il y aurait même une liaison maritime à cette fin. Mais ceci n’est pas la grande révélation incluse dans cette information qu’aucune source iranienne pour le reste confirmée. La grande révélation aura été celle-ci:
Photo d'en haut: Nazir
Photo d'en bas : Heydar
« Par cette même occasion, l’Iran aurait aussi livré à la Russie une batterie de sa DCA à longue portée Bavar-373, alias le S-400 iranien, DCA susceptible de détecter des cibles ou des avions à plus de 300 km, de verrouiller une cible à environ 250 km, et de la détruire à 200 km, y compris des avions furtifs , atteignant des cibles jusqu'à une altitude de 30 kilomètres, un Bavar 373 qui résiste à la guerre électronique et aux bombes électromagnétiques et dont les radars détectent des missiles anti-radiations (ARM) !
A quoi rime cette « révélation » ? La confiance russe aux armements made in Iran dont le bon fonctionnement a été en dix ans de partenariat Iran-Russie en Syrie mis à l’épreuve. Et encore ? Le début de la mise sous protection « iranienne » du ciel de la Syrie… Alors, les F-16 US à al-Tanf, qu’ils veillent à ne pas dépasser le stade de la manœuvre...